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Quand le FMI flingue la BCE et Jacques Attali
17/10/2010 20:45
C’est le discours dominant des élites politico-économiques : il faut réduire les déficits pour relancer la croissance. Jean-Claude Trichet et Jacques Attali dans le rapport de sa commission reprennent en chœur cet argument… que le FMI vient de démonter, comme le rapporte The Economist.
Une remise en cause des arguments néolibéraux
Il faut reconnaître à l’hebdomadaire anglais une belle rigueur intellectuelle pour remettre en cause cette idée véhiculée par la plupart des néolibéraux, selon laquelle la baisse des déficits produirait davantage de croissance du fait du surcroît de confiance que la rigueur procurerait. En effet, pour eux, trop de déficits impliquent une future hausse des impôts qui poussent les acteurs économiques à restreindre leur consommation et leurs investissements, limitant ainsi la croissance.
Comme toutes les constructions intellectuelles des néolibéraux, les arguments ont une certaine logique. Mais comme très souvent, cette logique apparemment imparable se heurte sur le mur des réalités. C’est ce que démontrent des études de personnes pourtant peu susceptibles d’hostilité systématique à l’égard du libéralisme. The Economist détaille ainsi les résultats d’une étude de deux économistes de Harvard, confirmée par une autre du FMI.
Moins de déficit, c’est moins de croissance, à court terme
Ils ont étudié plus d’une centaine de consolidation fiscale (amélioration du solde primaire du budget d’au moins 1.5% du PIB) dans les pays riches. Les conclusions sont sans appel : un ajustement fiscal de 1% du PIB provoque dans les deux ans une baisse du PIB de 0.5%, une baisse de la demande intérieure de 1%, une augmentation du chômage de 0.3 point, et, du fait de la baisse consécutive des taux d’intérêt et de la monnaie, une progression de 0.5% des exportations.
Le FMI souligne également qu’en cas d’impossibilité de baisse des taux d’intérêt (comme c’est le cas en Europe du fait de leur très faible niveau), alors l’effet est deux fois plus important. Enfin, il souligne que dans un environnement où tous les pays engagent la même politique, les effets pourraient être démultipliés. The Economist conclut : « beaucoup de gens pensent que la consolidation fiscale est un plus à long terme. Mais penser qu’elle est indolore à court terme est une erreur ».
Ce que cela signifie pour l’Europe
D’ailleurs, cela est parfaitement illustré par l’impact des plans d’austérité sur les économies grecques et irlandaises. La très forte baisse de leur PIB montre bien les conséquences de ces plans. Cette étude démontre aussi les dangers majeurs apportés par l’euro, à savoir que les pays de la zone ne peuvent même pas compter sur une dépréciation de leur monnaie pour amortir les effets de la crise, contrairement à ce qui se passe classiquement dans les pays qui mènent une politique d’austérité.
Bref, tout ceci démontre que l’Europe s’enferme elle-même dans un cul de sac économique où l’austérité budgétaire plombe une croissance déjà anémique, ce qui contribue à alourdir plus encore le poids de la dette, renforçant ainsi le besoin d’austérité. L’Europe est entrée dans un cercle vicieux d’austérité dont la logique est similaire à celle qui préside à la réforme des retraites ou même au rapport Attali qui met la réduction des déficits comme un préalable à tout.
En réalité, comme l’avait bien compris Keynes, le préalable à tout est une reprise de la croissance et une lutte acharnée contre le chômage, par tous les moyens possibles. C’est ainsi que nous remettrons les finances publiques en ordre, pas en appliquant une austérité qui va aggraver le mal.
Laurent Pinsolle
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Vous avez aimé le premier rapport Attali ? Vous adorerez le second !
16/10/2010 14:40
Vous avez aimé le premier rapport Attali ? Vous adorerez le second !
Le second rapport Attali a au moins le mérite de la clarté : il va falloir que le peuple souffre pour réparer les erreurs de ses gouvernants depuis 30 ans et qu’il se saigne pour combler la faillite des banquiers.
En fait, le second rapport Attali, c’est toujours plus de sacrifices pour les classes populaires et les classes moyennes, et toujours moins d’efforts pour les privilégiés et les rentiers.
Dans un inventaire à la Prévert de mesures plus choquantes les unes que les autres, le rapport va même jusqu’à conseiller la mise en place d’une participation financière des malades en affections de longue durée (cancer, diabète, polyarthrite rhumatoïde, etc...). George Orwell l’aurait prédit qu’on ne l’aurait pas cru. Attali l’a fait.
Et tout cela, parce qu’assis sur son dogme européiste et mondialiste, Jacques Attali ne veut pas croire qu’une vraie croissance est possible pour peu que la France retrouve sa liberté monétaire (sortie de l’euro), sa liberté politique et le contrôle de ses frontières. Ainsi par exemple, l’abrogation d’une loi de 1973 qui empêche la France de se prêter à taux zéro nous permettrait d’investir dans les Universités, dans l’avenir et dans la recherche. Car seul un vrai redémarrage économique et la création d’un million d’emplois permettront à la France de s’en sortir.
Ce n’est certainement pas en faisant souffrir davantage les plus exposés que l’on sauvera la situation économique d’un pays à la démographie dynamique.
C’est pourquoi le rapport Attali mérite une vraie cure d’austérité, enfermé à double tour dans un placard de l’Elysée.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne,
président de Debout la République
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Mitterrand pendant la guerre d’Algérie
16/10/2010 01:55
Un livre dévoile le rôle du ministre de la IVe république
Quand le garde des Sceaux François Mitterrand quitte son ministère en mai 1957, en pleine guerre d’Algérie, 45 nationalistes ont été guillotinés : François Malye et Benjamin Stora dévoilent dans un livre choc un pan obscur de la vie du président qui abolira la peine capitale en 1981.
Cet ouvrage, « François Mitterrand et la guerre d’Algérie » (Calmann-Lévy) est l’aboutissement d’une enquête de deux ans.
« Nous avons épluché minutieusement de très nombreuses archives, dont quelque 400 pages de comptes rendus des séances du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de l’époque, celles du ministère de la Justice ou encore de l’Office universitaire de recherches socialistes et découvert des documents inédits », explique l’historien Benjamin Stora, spécialiste de l’Algérie.
Révélation de ce livre, co-écrit avec François Malye, grand reporter au Point : pendant seize mois le ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet a laissé sans broncher couper les têtes des nationalistes algériens, qu’ils aient ou non du sang sur les mains.
Les dossiers sont préparés à la Chancellerie. Et le garde des Sceaux, vice-président du CSM, s’oppose à 80% des recours en grâce.
Pendant ces longs mois, François Mitterrand ne fait pas mystère de sa volonté d’abattre la rébellion. La tendance de son vote au CSM ? « C’était véritablement très répressif, c’est incontestable. Mais c’était la vision qu’il avait de l’Algérie, il pensait que c’était la meilleure solution », se souvient Jean-Claude Périer, seul survivant du CSM de l’époque.
Fin politique et ambitieux, Mitterrand, qui avait alors 40 ans, devait aussi pour durer donner des gages aux durs du gouvernement, notent les auteurs.
A ce moment très particulier de l’Histoire, ce qu’on peut lui reprocher, « c’est d’avoir accompagné, sans jamais le transgresser, un mouvement général d’acceptation du système colonial et de ses méthodes répressives », soulignent-ils.
« L’historien Jean-Luc Einaudi, poursuit M. Stora, avait déjà ouvert une brèche dans ce passé et dressé en 1986 une première liste des exécutions pendant la guerre d’Algérie ».
« Mais personne n’avait encore pris à bras le corps le sujet Mitterrand », assure-t-il. « Pourquoi lui ? Parce qu’il est devenu président de la République. C’était un passage obligé », répond Benjamin Stora.
Les auteurs ont aussi recueilli, en France et en Algérie, les témoignages inédits d’acteurs de cette période, comme l’historienne Georgette Elgey qui fut témoin des événements en tant que journaliste puis conseillère à l’Elysée à partir de 1982, et de personnalités comme Robert Badinter, Roland Dumas, Michel Rocard ou Jean Daniel.
Pour la première fois, ils ont accepté d’aborder cet aspect méconnu de la vie politique de Mitterrand, qu’il refusera de renier. Il fera néanmoins cet aveu plusieurs décennies plus tard: « J’ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là ».
« Ce que je voulais aussi, c’était entendre les voix des Algériens et cela a été la source de révélations extraordinaires. Ainsi, le frère d’un des guillotinés ou encore un ancien responsable du PC algérien se sont confiés. Ils n’avaient jamais parlé », assure l’historien. « Ce livre est aussi le croisement des paroles et des sources des deux côtés » de la Méditerranée.
Sous le même titre, un documentaire des mêmes auteurs sera diffusé sur France 2 le 4 novembre.
François Malye et Benjamin Stora – Calmann-Lévy – 300 p. 17 euros)
  
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EPINORPA : le rapport de la CRC
16/10/2010 01:42
Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes concernant la gestion de l'EPINORPA est disponible sur le lien suivant :
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/03/66/15/Rapports-CRC/Rapport-CRC-Epinorpa--septembre-2010-.pdf
Commentaire de cimares (18/10/2010 23:01) :
Pas de commentaires ?
Un petit travail que je vous suggère de conduire: en croisant les
différents rapports de la CRC, notamment ceux sur le conseil général, la
vie active, l'epinorpa, vous ne manquerez pas de remarquer que les
mêmes noms reviennent dans les différentes structures.
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Pour l’UMP, c’est « travaillez plus pour payer plus cher vos amendes » !
16/10/2010 01:14
Pour l’UMP, c’est « travaillez plus pour payer plus cher vos amendes » !
En projetant d’augmenter de 82% le montant des amendes pour stationnement, les députés UMP de la commission des finances officialisent le racket des automobilistes dont sont victimes des millions de concitoyens.
Radars automatiques situés dans les endroits les plus rentables plutôt que sur des lieux accidentogènes, culpabilisation écologique qui interdit tout investissement routier et condamne les Français à des heures d’embouteillages, couloirs de bus vides qui parviennent à créer des bouchons la nuit !
Tout est fait pour matraquer ceux qui ont besoin de leur voiture pour se déplacer, c’est-à-dire les travailleurs, les banlieusards et les ruraux.
Le passage de 11 à 20 € est donc une provocation supplémentaire à la France qui travaille, alors que l’on rembourse en toute discrétion 1,7 milliard d’euros à la Société Générale.
C’est également une attaque en règle contre le commerce de proximité et les artisans, puisque les parkings des grandes surfaces dont on facilite l’extension resteront bel et bien gratuits.
« Travaillez plus pour payer plus cher vos amendes », voilà un nouvel exemple mesquin du deux poids deux mesures permanent dont nous ne voulons plus à Debout la République.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne,
Président de Debout la République.
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